Prière pour la paix

D’où vient cette prière ?

La Communauté du Chemin Neuf, communauté catholique à vocation œcuménique, a pris l’initiative, avec l’accord des autorités épiscopales dont elle relève, de compléter la prière pour la paix qui est dite à lors de la messe, pour lui donner une portée spécifiquement œcuménique, en ajoutant le texte suivant :

Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres :
« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix » ;
Ne regarde pas nos péchés mais la foi de ton Église ;
Pour que ta volonté s’accomplisse,
Donne-lui toujours cette paix, mets un terme à notre division
et conduis-nous vers l’unité parfaite.
Donne ta paix aux Églises orientales,
aux Églises orthodoxes et à leurs Patriarches.
Donne ta paix aux Églises de la Réforme, à la Communion anglicane,
aux Églises évangéliques, aux Églises pentecôtistes,
à toutes les assemblées chrétiennes qui invoquent ton nom
et à leurs responsables.
Donne ta paix aussi au peuple juif qui a reçu les alliances et les promesses,
peuple dont tu es issu. Toi qui vis et règnes pour les siècles des siècles.

Contexte de cette prière pendant la messe catholique

Cette prière se trouve au moment de l’embolisme.

L’embolisme, dans la liturgie de la messe catholique, est une prière insérée immédiatement après le Notre Père. Prononcée par le prêtre seul, elle prolonge la dernière demande de cette prière, « Délivre-nous du mal » en la développant sous la forme d’une supplication pour la paix, la miséricorde, la protection contre le péché et les épreuves, ainsi que l’attente confiante du retour du Christ.

Sur le plan liturgique, l’embolisme sert de transition vers le rite de la paix et prépare l’assemblée à la communion. Sa fonction théologique est d’approfondir l’élan d’espérance chrétienne exprimé dans le Notre Père, en soulignant le besoin de libération et de salut dans le temps présent.

Dans le cadre d’une messe à visée œcuménique, l’embolisme prend une valeur particulière. Elle permet de souligner à la fois la continuité liturgique propre à la tradition catholique et l’ouverture spirituelle vers une communion plus large. En maintenant cet élément, l’Église catholique affirme sa fidélité à sa structure liturgique tout en inscrivant cette prière dans une dynamique universelle : l’aspiration partagée à la paix, à la délivrance du mal et à l’avènement du Royaume. L’embolisme devient ainsi un pont entre la tradition propre au rite catholique et l’élan œcuménique vers une prière commune des chrétiens.

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